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Engagement social et philanthropique selon M. Claude Duhamel

Des gestes au-delà des mots selon M. Claude Duhamelpositive

Qu’est-ce que la philanthropie? Un mot provenant du grecphilanthrôpia,qui signifie « amour des hommes ». Au Québec, il s’agit encore d’un mot un peu tabou, un mot dont on ne parle pas trop. Rares sont ceux qui osent s’appeler philanthropes, que ce soit par pudeur ou encore par respect pour les Philantropes avec un grand P, comme M. Desmarais, ou encore la famille Bronfman.

Claude Duhamel ne se considère donc pas comme un grand philanthrope, mais comme un homme engagé dans sa communauté et qui fait de son mieux pour avoir un impact positif autour de lui. 

Il y a un peu plus de six ans, M. Duhamel a été approché par un ami impliqué au sein du Conseil Consultatif de CARE Canada. Cette organisation de renom à l’échelle internationale, et dont les preuves dans le domaine de l’humanitaire ne sont plus à faire, cherchait en effet à consolider sa position sur le marché québécois. Depuis plus de 15 ans, différentes personnes issues du monde des affaires se sont retrouvées sous l’égide du Conseil Consultatif au Québec, afin d’augmenter son rayonnement dans la Belle Province. M. Duhamel s’y est d’abord joint comme membre, contribuant de manière significative à l’organisation d’événements de collecte de fonds et de l’élaboration de stratégie pour pénétrer le marché. Après deux ans au sein du groupe, il se retrouve Président du Conseil de CARE au Québec, un rôle important pour l’organisation. Sous sa direction, il rassemblera des gens clés et des fonds précieux pour aider CARE Canada à accomplir sa mission.

L’engagement social de M. Claude Duhamel n’est toutefois pas un phénomène récent, ou une réponse à une tendance en pleine croissance. En 1991, après le décès de son frère Alain, atteint du Sida, l’autre frère Duhamel, Sylvain, décide d’amener réconfort et chaleur à d’autres gens atteints du virus du VIH/Sida. La fondation Les P’tits Lutins voit le jour, sous sa forme embryonnaire dès cette année-là, mais c’est en 1997 qu’elle prend vraiment son envol.

benevole

Avec l’appui de bénévoles et de généreux donateurs tels que M. Claude Duhamel et sa famille, ils parviennent maintenant à amasser des fonds visant à l’achat de cadeaux de Noël pour des sidéens et des sans-abris. L’an dernier, la fondation a remis plus de 3,000 cadeaux pour Noël. Comment parviennent-ils à financer cette fondation qui a un impact important dans la métropole québécoise? Grâce à une armée de bénévoles qui, tout au long de l’année, participent à différentes activités de collectes de fonds. M. Duhamel inclus. En effet, chaque automne il fait partie des gens qui se rendent au kiosque extérieur des Ptits Lutins, au Marché Jean-Talon pour emballer des cadeaux. C’est une façon réelle, concrète et simple de prendre part à un mouvement qui amène du réconfort. Et c’est important pour la famille Duhamel. Leur chef de famille pourrait facilement signer des chèques, sans s’impliquer dans les causes qu’il finance. Mais comme il le dit lui même, nos actions et nos mots doivent se suivre. Donner est important, s’impliquer également. Et il y a tant à apprendre en faisant du bénévolat. 

La Fondation de l’Athlète d’Excellence du Québec est une autre cause soutenue pendant des années par M. Duhamel. Cette fondation a permis à de nombreux athlètes de consacrer leur temps aux entrainements nécessaires à une participation aux Jeux olympiques, tout en ne négligeant pas leurs études académiques. Comme nous pouvons le lire sur le site web de la Fondation, celle-ci a pour mission de soutenir financièrement et d’appuyer les étudiants-athlètes dans leur poursuite de l’excellence académique et sportive et de contribuer à la promotion de modèles dans la société québécoise. Lorsqu’interrogé à savoir pourquoi il a accepté de soutenir cette cause, il se rapporte aux valeurs de celle-ci. Il s’agit de l’excellence, ce qui englobe la discipline, la persévérance, la détermination et l’aspiration au succès. Puis il y a l’éducation, soit la formation académique et professionnelle, le développement d’attitudes et d’habiletés en matière d’autonomie, la responsabilisation et le savoir-être. Ensuite, la rigueur, soit la transparence, l’objectivité et bien entendu l’intégrité. Finalement, il y a le respect. Le respect c’est l’humanisme, la primauté et l’équilibre de la personne. Pour un athlète comme M. Duhamel (qui pratique le karaté Kiokushikan), ces valeurs résonnent avec les siennes. Il comprend l’importance de l’excellence dans la poursuite de ses objectifs ainsi que la valeur de l’éducation pour outiller les jeunes athlètes. C’est donc pour cela qu’il a donné de son temps, de son énergie et de ses ressources à cette fondation québécoise importante.

Sans tambour ni trompette, la famille Duhamel fait sa part dans la société parce que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Non par orgueil ou quête de reconnaissance, mais pour être en accord avec ses valeurs.

A l’approche des fêtes de fin d’années, ce type d’action résonne particulièrement dans mon coeur.

Dansette